Intrigues de ROV

INTRIGUE # 1
Septembre

En cette nuit d’Aout, un terrible orage ravageait l’Angleterre. Au fin fond d’une immense forêt se dressait une bâtisse qui semblait sur le point de s’écrouler au moindre coup de vent. Pourtant, cela faisait près de deux cents années qu’elle résistait aux aléas du temps, car malgré son apparence, cette maison était parfaitement entretenue par ses propriétaires. Cette nuit là, lorsqu’un éclair traversait le ciel, on pouvait alors apercevoir furtivement les silhouettes se mouvant derrière les épais rideaux cachant les fenêtres. Dans la région, les enfants se faisaient peur en se racontant de terribles histoires sur les propriétaires que personnes ne voyait jamais. Les uns disaient qu’ils étaient des fantômes et les autres de terribles montres mangeurs d’enfants. En réalité, il y avait du vrai dans chacune de ces légendes car les personnes vivant ici n’étaient autres que les terribles vampires, ceux dont on croyait la race éteinte. Mais voila bien des années qu’ils veillaient à ne pas attirer l’attention, ne se nourrissant de sang humain que deux fois dans l’année et subsistant le reste du temps avec celui d’animaux. Il arrivait tout de même qu’un randonneur ne se perde dans les bois et deviennent pour un mois ou deux le repas de cette horde de buveur de sang… Ce soir ils venaient d’ailleurs d’achever l’une de leurs victimes. Mais ce n’était pas le sujet de leur réunion dans la salle principale de la maison. Victor, le chef, celui qui les avait tous transformé venait de prendre une décision de la plus haute importance. Lorsque tout le clan fut assis devant lui, dans l’un des fauteuils ou dans le grand canapé, le créateur prit la parole.

- Le temps est venu mes amis.
- De quoi parles-tu Victor ? s’enquit Candice, son bras droit et sa plus vieille amie.

Victor lança en regard circulaire à l’assemblé, soutenant le regard de chacun durant deux secondes avant de reporter son attention sur la belle blonde. Même si c’était elle qu’il regardait, son discourt s’adressait aux cinq personnes présentes dans la pièce.

- Te souviens-tu en 1818 Candice, lorsque les sorciers nous chassèrent de leur monde ? Te souviens-tu comme ils jubilaient après notre capture ? Te souviens-tu même de ton étonnement après que j’eusse accepté si facilement leur proposition et en brisant ma promesse presque aussitôt ?

- Oui.

- A peine avions-nous quitté Londres que nous nous délections du sang de cet idiot du ministère. Les sorciers racontent depuis des années que nous nous sommes éteints. Sommes-nous morts mes amis ? Non ! Parce qu’ils étaient sans nouvelles de nous ils ont crut que notre race disparut ? Pourtant les vampires provenaient d’autres pays parcourt le territoire sans problèmes. Pensent-ils alors que seulement les vampires anglais sont mortels ? Nous allons leur montrer que non, nous allons leur montrer que jamais ils n’auraient du nous bannir et qu’aujourd’hui notre force et notre nombre n’a fait qu’augmenter. Après cette année, les sorciers n’oseront plus prononcer nos noms sans trembler de terreur.

- Comment allons-nous nous y prendre ?

- J’ai déjà tout réglé. En septembre nous allons intégrer Poudlard. Il m’a suffit d’une rencontre avec le directeur et un sortilège vieux comme le monde pour me faire intégrer comme professeur et vous comme élèves. J’espère que ça te fais plaisir Eternity.

- Oui, mais explique nous ton plan en détail Victor.

- Il nous faudra être discret. Nous allons d’abord nous comporter comme des sorciers normaux. Le seul fait que cinq étudiants arrivent à Poudlard sans que personnes ne les aient vu avant attirera déjà trop l’attention. Je compte sur vous pour éluder les questions, au besoin vous connaissez tous un sort pouvant vous tirer d’affaire. Comportez vous comme des élèves normaux et essayé d’en apprendre un maximum sur le monde d’aujourd’hui, amusez vous un peu. De mon côté je vais essayer de prendre la place de ce cher directeur. Quand je réussirais, nous aurons le contrôle total de l’école. Avant ce moment là, je ne veux aucun dérapage. Tant que nous n’aurons pas le pouvoir, je me chargerais de briser la nuque au premier qui posera ses crocs sur un humain. Je me doute bien qu’être entouré de jeunes gens vous mettra au supplice, mais lorsque nous aurons réussis, nous n’aurons plus besoin de nous limiter. Attendons encore un peu, un tout petit peu avant de déchainer nos foudres sur ces ignorants.

Un nouvel éclair traversa le ciel, éclairant un peu plus le visage du vampire. L’étincelle de haine qui animait son regard n’échappa à personne…